L’Organisation Mondiale de la Santé définit la Naturopathie comme « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques », et la classe comme « médecine traditionnelle », au même titre que la médecine traditionnelle chinoise (MTC) et la médecine ayurvédique.
La naturopathie est en effet une médecine ancestrale, un art de vivre permettant d’entretenir ou restaurer le bien-être, au moyen de techniques naturelles, et en s’appuyant sur les capacités d’équilibre et d’autoréparation du corps. Nous reviendrons sur ces techniques naturelles un peu plus loin.
La naturopathie se veut préventive, globale, individualisée, pleine de bon sens et responsabilisante. En complémentarité des autres médecines, elle offre la possibilité de revenir à une hygiène de vie plus saine et adaptée.
Les premières traces de la naturopathie sont retrouvées dès l’Antiquité, chez les Sumériens par exemple ou encore dans la médecine ayurvédique indienne. C’est Hippocrate (460-377 avant notre ère), médecin lui-même, qui posera les bases de la naturopathie avec son école de Cos. Hippocrate souhaitait aller dans le sens de la nature (« sequare naturam »). Il a notamment étudié l’importance et l’altération des « humeurs » (tous ces liquides composant les 2/3 de notre corps), ainsi que la faculté d’auto-guérison du corps grâce à la force vitale.
Plus récemment dans l’histoire, parmi ceux ayant nourri l’approche de la naturopathie, nous pouvons citer le Dr Paul Carton, Louis-Claude Vincent, Dre Catherine Kousmine, Edmond Desbonnet, Alain Rousseaux, Daniel Kieffer ; sans oublier le père de la naturopathie moderne en France, Pierre-Valentin Marchesseau (1911-1994).
La naturopathie a été également reconnue comme « médecine non conventionnelle » par la Résolution Européenne du 29 mai 1997 en faveur de l’intégration des « médecines non conventionnelles ». Elle est aujourd’hui non seulement reconnue dans de nombreux pays (Europe et ailleurs) tout comme elle fait aussi partie, en tant que médecine complémentaire, de l’approche de nombreux professionnels de santé en France qui prônent une santé intégrative, à l’instar de l’Allemagne ou des Etats-Unis.
La santé intégrative, une notion et une pratique qui me sont chères. Il s’agit en effet, comme le décrivent très bien les médecins français qui portent cette vision en France, d’une démarche pluridisciplinaire qui articule, autour de la médecine conventionnelle, différentes approches contribuant au maintien de la qualité de vie et au bien-être des individus. Autrement dit la personne est au cœur de tout. La santé n’est pas qu’une affaire purement médicale : elle est physiologique certes, mais également psychologique, émotionnelle, mentale, sociale, sexuelle, spirituelle, etc… La santé est globale ! Et le naturopathe, tout comme de nombreux autres praticiens (psychologues, sophrologues, nutritionnistes, acuponcteurs, ostéopathes et autres hypnothérapeutes), apporte précisément sa pierre à l’édifice de l’équilibre, du mieux-être, de la santé holistique.
Nous avons un potentiel vital, un flux d’énergie vitale qui nous anime - comme le décrivent également la Médecine traditionnelle chinoise (le Qi ou Chi) et la médecine ayurvédique (le Prâna). Notre organisme a une intelligence inouïe le menant instinctivement à l’équilibre perpétuel (=l’homéostasie) et à l’auto-guérison. Le rôle du naturopathe est d’entretenir et recharger, voire renforcer, cette force vitale – dont les piliers sont le système hormonal et le système nerveux.
Nous sommes composés de 65% environ de liquides (intracellulaires, plasma sanguin, lymphe). Ces fluides transportent vers nos cellules les nutriments, l’oxygène et nos hormones pour qu’ils y jouent leur rôle. Ils permettent aussi à nos défenses immunitaires de circuler et nous protéger. Enfin, ils permettent d’emmener les déchets de nos cellules vers l’extérieur. Le rôle du naturopathe est d’éviter de surcharger de toxines ces liquides, les faire circuler au mieux, et de faire comprendre l’intérêt d’ « agiter le bocal ».
L’altération de notre bien-être, le déséquilibre de la force vitale, se manifeste par des troubles, plus communément appelés les symptômes. Le rôle du naturopathe n’est pas de les faire taire, mais d’en chercher la cause. Qui peut par exemple provenir de l’hygiène de vie, ou de difficultés traversées, ou de manque de sens.
C’est pourquoi le temps que le naturopathe accorde à l’anamnèse est plus que capital pour non seulement identifier l’origine du trouble mais également faire des liens.
C’est le fait de considérer la personne dans sa globalité (holos = tout entier) et pas uniquement comme une somme d’organes. Tous les plans de son être et tous ses cercles de vie la déterminent et jouent un rôle dans son bien-être. Le rôle du naturopathe est donc de s’intéresser, en plus du corps et de la vitalité, à tout ce qui est d’ordre psycho-émotionnel, mental et social, afin de proposer des solutions globales, adaptées et personnalisées.
C’est une sorte d’écologie de la santé. Un d’art de vivre en respectant les lois biologiques que sont essentiellement la nutrition (qualité, quantité vs besoins), l’activité physique (le corps en mouvement et faire circuler les liquides), le psycho-émotionnel (travail sur soi et ses émotions, relaxation) et la qualité de nos émonctoires (veiller à l’équilibre surcharges/éliminations).
En tentant compte de votre tempérament naturopathique et de votre niveau de vitalité établis lors de la première consultation (bilan naturopathique), notre objectif sera d’agir sur votre terrain pour l’entretenir ou le faire évoluer positivement. Et ce, grâce aux cures naturopathiques proposées dans le Programme d’Hygiène Vitale (PHV) dont nous aurons convenu.
Les 2 principaux axes de travail sont soit la cure de désintoxication soit la cure de revitalisation. Dans ce cadre que nous aurons défini, vous seront proposés plusieurs moyens de rééquilibrage, aussi appelés techniques naturopathiques. Les voici, en sachant que les 3 premières, dites majeures, sont des piliers de base en naturopathie.
apprendre à vraiment bien respirer au quotidien pour mieux évacuer déchets et stress. L'air est par ailleurs composé de prāṇa, source d'énergie vitale. De nombreux outils sont proposés tels que la respiration diaphragmatique, au carré, la cohérence cardiaque, les ions négatifs dans la Nature, le bol d’air Jacquier…